Bonjour à tous,

Quelques petites précisions,

Comme tu dis Daniel, les résidus de filtrage (filtrats) des scrubbers ouverts partent directement à la mer…pas cool pour les poissons, et au final pour les humains. Pour les scrubbers fermés, fonctionnant en boucle fermée donc, bien qu’au départ l’idée est de récupérer les filtrats et les traiter, il se passe très exactement la même chose, parce qu’il n’existe pas de station de dépollution, ou bien tout simplement on ne veut pas s’embêter, quitte à prendre la mer pour une poubelle. Je suis par contre très intéressé par de la doc sur le système de filtrage par bicarbonate de soude.

Pour ce qui est de la Méridionale, on est obligé de reconnaitre que cet armateur a fait des efforts. Il semblerait que Corsica Linéa suive le mouvement.

Concernant la globalité du pb au GPMM, nous sommes encore très loin du compte…les navires polluant le plus sont bien les navires de croisière, consommant chacun à quai entre 6 et 10 MWh, pour alimenter les clims en été, les chauffages en hiver, les patinoires, piscines à vagues, cinémas et je ne sais plus trop quoi encore. Je rappelle quand même à ce propos que nous sommes en urgence climatique.

Il faut savoir que ces navires de croisière sont équipés d’origine de système de branchement à quai, mais c’est une autre histoire…

Avec les ferries et les navires de croisières, nous avons aussi des cargos en tous genres…donc au final, et pour l’instant, on a deux quais équipés de branchement électriques, sur 130 pouvant potentiellement accueillir un navire.

“Notre route est droite, mais la pente est forte” comme dirait l’autre.

Patrick BORG (CAPauNord, association de défense de l’environnement en milieu portuaire à Marseille)