J’habite au 98 avenue de la République, c’est-à dire la première travée d’immeuble passée la Préfecture Maritime.
Comme d’habitude, je ne peux généralement pas ouvrir mes fenêtres pour aérer le matin car la pollution olfactive des émanations des Corsica Ferries pue rapidement dans la chambre.

Certainement le bien être voire la vie (car ces fumées sont probablement cancéreuses) de ses concitoyens pèsent moins pour monsieur FALCO que quelques cafetiers qui ont visiblement les oreilles les plus attentives de la Mairie …
C’est une vieille histoire à Toulon mais on constate ainsi que les pratiques ne changent pas.

Quant à l’avenue de la République, le couloir de droite en allant vers Mayol est régulièrement embouteillé par les véhicules étrangers au département. La situation empire à hauteur de la trémie : la file de droite pour aller vers l’avenue Infanterie de Marine est bloquée : 10 minutes environ à certaines heures, pour faire les quelques mètres (sic) de l’entrée de la trémie au début de l’avenue : Merci monsieur le Maire !

(Effectivement) Les nuisances sonores ont repris mais je les entend surtout des navires de croisière : l’autre jour les riverains du Port ont eu droit gratuitement à un cours de gym, en anglais.
Pratique lorsqu’on travaille ! Je lisais un article scientifique (en anglais aussi) et ce fut une vraie partie de plaisir : Merci monsieur le Maire !

Si les conseillers économiques intégraient enfin dans leurs calculs de rentabilité, les externalités de l’activité portuaire c’est à dire les nuisances aux riverains et autres effets externes, ils aboutiraient à un résultat largement négatif. Autrement dit, externalités comprises, donc aux coûts réels, l’activité portuaire telle qu’elle est agencée aujourd’hui, coûte largement plus à Toulon qu’elle lui rapporte.
Mais la pseudo science économique n’est en réalité que de l’économie politique et nos comptables savent opportunément occulter de leurs calculs ce qui dérange (et ce qui est complexe à calculer) pour aboutir aux résultats que des politiques à courte vue (sans externalité) prescrivent.
Je signale que les externalités s’enseignent traditionnellement en troisième année d’économie et que sans leur intégration les calculs économiques sont faux.
Autrement dit, on appauvrit Toulon en pensant trop hâtivement l’enrichir.

C’est désespérant de stupidité lorsqu’on sait les possibilités qu’offre la Rade.

Je pense par ailleurs qu’il serait utile de publier ça sur Colair.

Bien sincèrement,

André BERTRAND