Par Le Figaro avec AFP

Le transport maritime, l’un des secteurs les plus polluants, veut réduire son énorme empreinte carbone à travers des carburants alternatifs, mais rechigne à limiter davantage sa vitesse, piste qui a pourtant prouvé son efficacité. «Le transport maritime va changer parce que nous devons faire face au changement climatique» a assuré Edmund Hughes, membre de l’Organisation maritime internationale (OMI) lors d’une conférence organisée par cette instance issue de l’ONU, qui s’est tenue la semaine dernière à Londres. Cette industrie représente 2,3% des émissions de CO2 selon l’organisation professionnelle Armateurs de France et 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon l’Institut supérieur d’économie maritime (Isemar): c’est plus que le transport aérien, pourtant bien plus critiqué…