Bonjour

je situe fin 2019 la publication ci dessous de la CCI : TOULON port exemplaire bien sur; c’est fou ce changement d’attitude depuis 6 mois. Ceci dit il y a ici un minimum de franchise puisqu’on nous explique que depuis des années seul le business comptait, sous entendu les riverains pouvaient toujours se plaindre! Malheureusement pour la CCI “l’accroissement des flux de bateaux et de passagers” ne concerne ni le fret ni la croisière puisque Brégaillon est au point mort et que les perspectives croisière pour 2020 et 2021 sont mauvaises. Reste le trafic ferry; c’est mieux puisque Toulon a récupéré une bonne partie des escales de Nice et cherchera à développer ses liaisons avec des ports étrangers. Nous n’avons pas d’indications sur le succès des lignes Baléares et Sicile. Nous venons par contre d’apprendre que la Corsica Ferries se retirait de la compétition avec la Corsica Linéa pour la prochaine DSP ( Délégation de service public) de 7 ans à partir de 2021. Soit la Corsica ferries qui est sur le point de gagner au tribunal administratif une très confortable indemnité de 80 millions de La Collectivité de Corse estime qu’il ne faut pas trop en faire la Corsica Linéa appartenant à des entrepreneurs Corses; gagner éventuellement 60 millions de subvention de la DSP ce serait aller loin. Soit la Corsica Ferries juge que le trafic maritime vers la Corse va encore baisser par rapport à l’aérien et elle préfère assurer sa position à Toulon en développant encore ses liaisons internationales pourquoi pas avec la Tunisie puisque Toulon accepte tout. C’est une vrai menace si La Métropole s’obstine à maintenir les ferries à Toulon.

Les commentaires sont en lettres capitales.

Jean Charbonnier

 


Source CCI Var : https://www.portsradetoulon.com/strategie-environnementale-des-ports-de-commerce

 

Stratégie environnementale des Ports de Commerce

L’activité maritime et portuaire génère un impact sur son environnement, mais parce qu’il n’est pas souhaitable de supprimer les 62M€ de retombées économiques directes (dont 29 M€ de dépenses touristiques) générées par les ferries et paquebots de croisière sur le territoire, il est impératif de trouver des solutions pour réduire de façon drastique ses nuisances associées.

Durant les cinq dernières années, les équipes de la CCI du Var, aux côtés de la Métropole, ont concentré leurs efforts pour imposer les Ports de la Rade comme acteur du territoire et du développement économique local. Mais aussi en regardant plus loin, pour en faire l’une des places fortes dans le paysage des ports méditerranéens. Aujourd’hui, la performance économique du modèle de la Rade de Toulon ne fait plus débat. Les segments de marché sur lesquels ont été concentrés les efforts positionnent avec force les Ports de la Rade sur l’échiquier des grands ports méditerranéens.

Cependant, il ne peut y avoir de progrès économique équilibré et durable s’il doit se construire au détriment d’autres activités ou au détriment des populations locales. C’est le sens de l’engagement des Ports Rade de Toulon et un pilier de leur stratégie : les habitants de la Rade doivent s’approprier leurs ports, en faire des lieux de vie et d’échanges.

Il n’y a rien de contradictoire entre ce souci de préservation de l’environnement et les légitimes aspirations à un développement économique soutenable et soutenu. Cela implique en revanche de consentir des efforts permanents pour réduire, limiter, contrôler, l’essentiel des nuisances de tous types, inhérentes à l’accroissement des flux de bateaux et de passagers.

 

Le PAREM, Plan d’Actions Réduction des Emissions Maritimes porté par les Ports Rade de Toulon et la Métropole Toulon Provence Méditerranée aux côtés de la Corsica Ferries, une charte amorcée dès 2019, un objectif ambitieux dès 2020.

 

Des solutions pour réduire les nuisances :

A terre | mise en place printemps 2019

  • Améliorer l’accessibilité et la fluidité dans et aux abords du Port :
    • Triplement du nombre de voies d’accès dans le rond-point du Port
    • Augmentation du nombre de postes de contrôle d’accès dans l’enceinte portuaire
    • Amélioration de la fluidité en sortie du Port des véhicules
  • Favoriser les conditions pour éteindre les moteurs des véhicules légers sur le Port
    • Réalisation d’un parking ombragé pour le stationnement des véhicules et de brumisateurs
    • Sensibilisation des automobilistes par nos agents portuaires
  • Développement du ferroviaire depuis le Port

En mer

  • Améliorer la qualité des carburants utilisés par les navires en mer, en approche et en manœuvre dans la Rade
    • Via le Global Cap 2020 au 01/01/2020 : passage de 1,5% à 0,5% voire 0,1% de taux de Soufre (0,1% pour toute escale à quai de plus de 2h)
  • Diminuer la vitesse des navires en approche et dans la Rade de 20%
  • Instaurer des mesures incitatives, notamment avec l’application d’un remise de 10% sur la redevance de l’usage des installations portuaires pour les navires propres, équipés de scrubber ou navires branchés à quai | mise en place tarifs outillage public 2019

A quai

  • Assurer le branchement à quai des navires en escale longue via un mix énergétique éléctricité, hydrogène vert, photovoltaïque, et supprimer plus de 85% du temps d’émission à quai des ferries (bruit, vibrations, émissions) | consultation automne 2019
  • Poursuivre le développement d’une filière hydrogène verte sur le territoire varois : Projet HYNOVAR

 

Focus sur le projet HYNOVAR

Face aux enjeux climatiques, les territoires se doivent de trouver des alternatives aux énergies carbones. L’hydrogène n’émet aucun gaz à effet de serre, simplement de l’eau, sa capacité énergétique permet de passer à autre chose que le modèle carboné.

C’est ainsi, à l’initiative de la CCI du Var, qu’est né en 2016 le projet Hynovar dans le but de faire de la Région Sud la première à déployer une filière hydrogène. La première étape a consisté à la création d’une station à hydrogène sur le circuit du Castelet. En 2019, le projet HYNOVAR est retenu par l’ADEME dans le cadre de l’appel à projets « Ecosystèmes de mobilité hydrogène » pour la mise en service d’une navette maritime, de bus et de camionnettes fonctionnant à l’hydrogène à Toulon. Le montant des subventions ainsi octroyées pour le développement du projet est à l’étude.