L’époque où les croisières étaient le privilège des retraités occidentaux qui se relaxaient sur des transats ou dînaient en écoutant des crooners est révolue. Les paquebots modernes sont devenus de véritables villes flottantes futuristes, capables de transporter des milliers de passagers qui boivent des cocktails servis par des robots-barmen et testent des attractions hi-tech.

Bon nombre de ces nouveaux bâtiments sophistiqués sont destinés au marché chinois de la croisière, en plein essor et le deuxième au monde après les Etats-Unis.

“Le marché asiatique est très important pour les croisiéristes”, et la demande est en hausse dans toute l’Asie, relève Gavin Smith, vice-président du groupe américain Royal Caribbean.

Avec le développement du tourisme en Chine, il y a “un enthousiasme et un appétit” grandissant pour les croisières, surtout “chez les plus âgés, les familles et les nouveaux mariés en lune de miel”, indique à l’AFP Wang Mi, porte-parole de l’agence de voyage en ligne chinoise Tuniu.

Quelque 30 millions de touristes feront une croisière cette année, soit près de 70% de plus qu’il y a dix ans, selon l’Association internationale des compagnies de croisières (CLIA), qui regroupe 62 compagnies du secteur.

Et si le marché américain reste dominant, le marché chinois progresse rapidement. L’an dernier 2,4 millions de Chinois se sont laissés séduire par une croisière, soit le triple de 2014…